Beauté Noire, cheveux, Soins

ADAPTE TES SOINS À TON TYPE DE CHEVEUX

4a, 4 b, 4c … 🤯 ? Non, je ne te parle pas de mathématiques, mais de beauté, et particulièrement de beauté capillaire. Tu as déjà dû entendre parler de ces « classifications » si tu fais partie de la famille afro. Si ce n’est pas le cas, rassure-toi, il n’y a pas mort d’hommes. Moi non plus, je ne soupçonnais pas leur existence il y a quelques années 😱 . Mais j’ai fait leur connaissance grâce à une copine youtubeuse, Fatou la nappy, il y a environ cinq ans maintenant ! Quand je rédigeais mon premier article ici j’avais déjà ce sujet en tête 😉 ! Aujourd’hui, je viens enfin te faire l’état des lieux de tout ceci.

Il faut savoir que les cheveux afro ne se ressemblent pas tous. Ils ont tous une spécificité et comprendre leur nature est souvent d’une grande aide pour accompagner nos cheveux dans les meilleures conditions. Pour information, les cheveux européens vont plus se situer entre les chiffres 1 à 3, à savoir des cheveux raides aux bouclés. La classification de nos cheveux nous vient du coiffeur professionnel afro-américain André Walker, détaillée dans son ouvrage AndreTalks Hair. Je les adore, ils sont tellement versatiles 🥰 !

Ton type de cheveu

Les cheveux crépus sont classés sous le « type 4 » :
4a – Boucles très serrées qui forment un S une fois qu’on les étire.

4b – Boucles très serrées qui forment un Z une fois qu’on les étire.

4c – Boucles très serrées, de nature « éthérée » avec une texture faisant référence au coton.

En plus de ces classifications, il est indispensable de connaitre sa porosité pour garantir la bonne santé de ses cheveux. 😊

La porosité du cheveu

La porosité, c’est la capacité de ton cheveu à absorber l’hydratation. Le cheveu peut avoir une habileté faible, normale/moyenne, ou forte à contenir l’hydratation.

Identifier la porosité de ses cheveux permet d’adapter les soins par rapport à ses besoins 🤗 . Personnaliser ses soins pour avoir un rendu optimum, c’est un peu comme savoir « décoder » le langage de sa touffe. Nous commettons encore l’erreur de vouloir à tout prix le produit de notre copine ou de notre maman… en effet, il faut prendre en compte que les produits adaptés aux cheveux secs ne le sont pas forcément aux cheveux gras, ternes, cassants ou pelliculeux.

Comment connaitre la porosité de nos cheveux ?

Un simple test en ces étapes suffit :

  • Piocher une petite touffe « propre »
  • L’insérer dans un verre d’eau
  • Au bout de 2 -5 minutes, observer le résultat

Et après ?

  • Tu as une faible porosité : les écailles sont très fermées. Ton cheveu respire mal et manque d’hydratation.
  • Tu as une porosité normale ou moyenne : c’est parfait, garde le rythme
  • Tu as une forte porosité : les écailles sont trop ouvertes donc ils absorbent vite l’hydratation et la perdent aussitôt. Ils seront souvent cassants.

Pour tous

Il est important de faire une détox du cuir chevelu à fréquence mensuelle ou annuelle. Pour ce faire, Shaeri vous propose son super Scrub détox, vous pouvez également utiliser du bicarbonate ou du sucre si vous êtes adeptes du DIY. 🫡

Je te prépare un prochain article pour te montrer quels soins apporter aux cheveux selon leur porosité. Et toi, où en es-tu avec tes cheveux ? As-tu une routine capillaire adaptée à ton cheveu ? À très vite, des bisous chère ébène ! 😘

Beauté Noire

7 FEMMES NOIRES INSPIRANTES DU 21ᵉ SIÈCLE

Il faut dire que la culture est la seule chose qui nous reste quand on a tout perdu 🫡 . Ceci étant dit, je ne pouvais garder pour moi ces illustres dames qui m’inspirent et insufflent de la fraicheur à notre génération…

➡️ La première ici est Zeynab Habib :

Je la surnomme « la jeunesse éternelle ». Du haut de ses 48 ans, elle a su garder une fraicheur naturelle et un grain de voix qui force l’admiration.

Zeynab, (Oloukèmi Zeynab Abibou) est une chanteuse béninoise de world music. Lauréate du trophée Kora Awards en 2005, elle est également, depuis 2007, Ambassadrice Nationale de bonne volonté de l’Unicef.

➡️ La seconde ici est Claudia Tagbo :

Claudia m’a toujours donné le smile au travers de sa personne, son humour… Son accent ivoirien est ce qui m’a le plus conquis. Elle a su faire sa place aussi bien dans le cœur des Français que des Africains. J’adore le fait qu’elle assume son appartenance au continent africain, on peut le voir qu’elle affiche assez souvent ses tresses ou ses cheveux au naturel, avec une touche de couleurs waxée.

➡️ La troisième est Oprah Winfrey :

Un magnat du 21ᵉ siècle ! Qui aurait pu croire qu’un enfant non désiré, abusé sexuellement par des membres de sa famille…, aurait eu une telle destinée ? Destinée ou revanche prise sur la vie ? Opray est une battante, élevée par sa grand-mère, elle a eu une scolarité remarquable malgré le peu de moyens dont elle disposait. Brillante, elle a été la plus jeune présentatrice des informations et la première femme afro-américaine ayant travaillé comme présentatrice à WLAC-TV de Nashville. Oprah Winfrey est qualifiée de « femme la plus puissante au monde » par CNN et Time.com. Oprah Winfrey est la seule personne dans le monde avoir été classée sur les six listes de personnes les plus influentes au monde.

➡️ La quatrième est Fatou Diome :

Écrivaine franco-sénégalaise, Fatou est connue pour son franc-parler.

Son roman le plus connu est Le ventre de l’Atlantique, œuvre qui relate notamment le thème de l’immigration en France. Elle incarne une Afrique debout. Son militantisme et son caractère font d’elle une femme forte.

➡️ La cinquième est Shonda Rhimes :

À vrai dire, je ne la connaissais pas, mais j’ai découvert son histoire ! Ce qui m’a le plus touché, c’est que ce soit elle qui ait enfin pu faire jouer d’autres rôles aux noires que les rôles rabaissants (voleur, basketteur, employé de maison, prisonnier…) auxquels ils avaient l’habitude. Elle permet sur les écrans une diversité et une mixité justes. En plus, c’est elle, la réalisatrice de Grey’s Anantomy ou encore de Scandal.

➡️ La sixième est Aissa Maiga :

Actrice française d’origine sénégalaise, Aissa Maiga est une actrice hors pair qui fit ses débuts au théâtre à 17 ans. Chef de file d’un ouvrage collectif, « Noire n’est pas mon métier », elle souligne la présence du racisme dans le cinéma. Elle a réussi à vivre de son rêve malgré les critiques racistes dans son parcours.

➡️ Et la dernière est Rokhaya Diallo :

D’origine Sénégal-gambienne, cette journaliste, écrivaine, slasheuse … française se consacre aux questions de l’inégalité.  Auteure de plusieurs essais dont Racisme : mode d’emploi (Larousse, 2011), elle publie en 2015 sa première bande dessinée Pari(s) d’Amies (éditions Delcourt).

Elle se consacre depuis 2015 à son blog lifestyle bilingue et ouvert sur le monde. 

Je suis certaine que tu connais au minimum deux de ces  » influenceuses », c’est le cas de le dire 😉 ! Et toi, qui sont les personnes qui te donnent la force, l’espoir ou le courage d’aller de l’avant ?

À bientôt, pour de nouvelles aventures. Je te souhaite une bonne fin de week-end chère ébène 😘 !

Lifestyle

MON ACCOUCHEMENT SANS PÉRIDURALE

Me voici trois (3) mois après la naissance de notre petite fille, prête à tout te confier, es-tu prêt(e) ? LET’S GO!?

Je ne vais pas mettre des gants alors j’espère que tu as les reins bien solides ! À tout moment, tu peux faire des pauses et aller t’hydrater avec un bon verre de coca ou d’eau fraiche 😜

Mon terme étant le 14 Avril, je sentais au fond de moi que ma princesse viendrait quelques jours plus tôt mais… rien (ou presque) ne s’est passé comme je l’imaginais ! En effet, 2 semaines avant, j’ai eu des fausses alertes (maux de bas-ventre, bouchon muqueux perdu, contractions légèrement plus fortes que la normale…) on a dû se rendre quatre (4) fois au Chu avant que les choses sérieuses ne commencent vraiment. Il faut dire que j’avais tellement hâte d’accoucher que j’espérais que ce moment soit le Dday toutes les fois qu’on a été au Chu. Non…! Elle était trop bien dans mon ventre cette petite et voulait en faire son lieu cosy (pour moi, ce n’était pas Cosy du tout lol)

Je ne sais pas toi, mais moi, j’aime donner la vie, mais je  »n’ aime pas » supporter ces neuf (9) mois, oui, je fais partie de celles qui n’aiment pas la grossesse en soi, mais qui ont hâte d’avoir bébé dans leur bras et de vivre la suite… Pour ma grande fille j’avais pris en tout 9kg et j’ai mis presque 2ans à les perdre. Grosse galère !

La bonne nouvelle ici  c’est que durant ma grossesse, j’ai pris en tout 5kg à peine et surtout, je les ai prises vers la fin. Pourtant, je mangeais normalement (quantité/qualité) malgré mes pertes d’appétit parfois. J’ai été  » plus malade » cette fois qu’en 2013, en effet j’étais toujours très fatiguée, j’avais mal au dos, par contre je n’ai pas vomi tout au long du premier trimestre comme en 2013. J’ai dû vomir deux fois, j’avais de temps en temps des nausées et la tête qui tournait (anémique).

Revenons en avril 2021, je pensais que si finalement ma puce ne venait pas avant le 14, elle serait déclenchée le 14 après midi, car on avait rendez-vous…

En fait non, le déclenchement aurait été fait une semaine après pour lui laisser les chances d’arriver naturellement…

Nous voilà à notre rdv du 14 avril au Chu… Ils ont contrôlé son cœur une énième fois  avec le monitoring pour voir si tout allait bien et si les contractions se rapprochaient plus… Au bout de 15 minutes j’étais toujours pas prête à accoucher… toujours ouverte à 1doigt 😱sapristi, quel entêtement ! Quelle déception pour moi, car 2 semaines avant j’étais également ouverte à 1 doigt 😱😢

J’avoue n’avoir pas beaucoup marché durant ma grossesse mais plutôt vers la fin car je suis une flemmarde en sport et marcher quand j’avais hyper mal au ventre c’était pas mon régal. Malgré tout je me disais que ce col allait finir par s’ouvrir  pour espérer aller enfin en salle de naissance et me mettre au travail ensuite. Suite à l’annonce de la sage femme elle nous a fait savoir qu’on devait revenir chaque deux jours jusqu’au 20Avril car ils ne peuvent pas nous garder si je ne suis qu’à 1doigt. Nous avons dû rentrer chez nous.

Enfin, le lendemain vers 8h30 je perdis un peu les eaux alors, j’ai quand même décidé ne pas y courrir tout de suite (car à chaque fois on nous disait qu’il fallait attendre au moins 2h avant de débarquer au chu…) j’étais déçue pour les 4fois précédentes.

Les contractions se rapprochaient doucement mais étaient douloureuses, mon mari au bout d’une heure m’a convaincu d’aller de suite au Chu.. Alors nous voilà en route, moi épuisée et un peu pessimiste mais Monsieur optimiste.

On arrive au Chu(je vous passe les détails du dispositif mis en place depuis le covid19 à l’accueil comme partout)… Une fois reçue même refrain, monitoring puis cette fois  analyse de mes  » eaux » pour savoir si c’était vraiment officiel (je me rappelle plus le terme…). Au bout de 15min la bonne nouvelle tomba, en effet j’étais ouverte à 3 doigts et ils allaient me garder,youpiiiii😝🥰😇ils  porteront mon col à maturation le 16 (lendemain) puis me déclencheraient le 17 si rien ne se passait naturellement.

Alors on m’installait dans une chambre de repos(après naissance), j’étais soulagée d’en avoir fini avec cette attente interminable mais je savais que le plus dur restait à faire.

Tout a commencé dans la nuit du 15 au 16, dès minuit vingt mes contractions se sont intensifiés… Moi qui notait mon ressenti de douleur à huit et demi sur dix quelques jours avant là je commençais à mettre un douze sur dix. Oui c’était chaud et ce n’était que le début !

Mon mari dans la foulée m’a rejoint vite fait quand j’étais ouverte à 5 doigts. Il était 3h du matin environ.

Heureusement qu’il était là car je ne sais pas comment j’aurai géré la  douleur sans son soutien moral. Les contractions étaient de plus en plus rapprochées de 7min la veille on est passée à toutes les 4min à 1h du matin et à toutes les 2min vers 4h du matin. JE ME SENTAIS MOURIR TELLEMENT JE SOUFFRAIS !

Vers 2h du matin la sage femme au vu de ma souffrance m’a demandé si je voulais toujours accoucher sans péridurale, je lui ai répondu que oui car je voulais VRAIMENT y arriver. Elle m’a conseillé de ne pas attendre d’être totalement à bout avant de demander la péridurale car si la douleur est vraiment trop insoutenable, je ne sentirai pas trop l’effet de la péridurale,et elle m’a aussi proposé l’option gaz pour me soulager. Je l’ai remercié pour ses conseils et lui ai répondu que j’allais tenir.

A 4h on m’amena en salle d’accouchement,là encore malgré la douleur je disais toujours non à la péridurale…Mon mari me conseilla de la prendre car il me voyait que je ne tenais plus du tout. Cinq minutes après, je demandais le gaz… Et la minute qui suivait, même avant qu’on aille me chercher le gaz, je criais :  » LA PÉRIDURALE MAINTENANT S’IL VOUS PLAÎT. »

Il était 4h10 environ,le travail a officiel commencé depuis 40minutes environ. Mes contractions étaient de plus en plus violentes et plus rapprochées chaque minute et demi environ. Le temps était long et insoutenable, je n’arrivais même pas à dormir pour me reposer un peu, j’avais faim car depuis minuit ils m’avaient mis à jeun pour pouvoir recevoir normalement le traitement (maturation du col) prévu pour moi le matin même.

J’ai eu droit à boire autour de 7h un jus d’orange point.J’avais la dalle. N’ayant pas demandé la péridurale plus tôt les anesthésistes étaient occupés avec d’autres patientes, j’ai dû attendre deux heures avant de les voir et recevoir ENFIN MA PÉRIDURALE. Avant ce moment de soulagement, il fallait pas me chercher, tout était insoutenable, rien ne m’allait.

Pensée à tous les papas présents pour ce moment, BIG UP à VOUS💪🏿 Je ne sais comment mon mari a pu me supporter ce jour là mais je me rappelle que j’avais tellement mal que je pouvais tuer quelqu’un. MERCI POUR TA PATIENCE ET TON AMOUR CHÉRI !

La péridurale a été posée autour de 6h35 après une vingtaine de minutes à essayer et j’ai tout de suite pu »revenir à la vie ». En tout cas j’ai repris mon souffle, je pouvais gérer la douleur là… Entre 7h et 9h30 environ j’étais  » bien » puis les douleurs ont repris le dessus et ce jusqu’à ce que j’accouche à presque midi.

Je ne parlerai pas ici de la sage femme qui a finalement réalisé mon accouchement, elle était vraiment pas sympathique. Je voulais la TUER !!! Apparemment ce jour là, il y avait beaucoup de naissances donc j’ai dû attendre vraiment longtemps avant qu’elle ne vienne s’occuper de moi, quand elle est arrivée elle voyait déjà la tête de bébé et a demandé à ce qu’on lui installe les  » accessoires » afin de faire venir ce bébé. Je la détestais ! AUCUNE DÉLICATESSE !

Je vous épargne aussi les détails de mes selles 5min avant que la sage femme ne vienne me délivrer.

Puis je me suis dit allez c’est maintenant ou jamais.. J’ai poussé pendant environ 5min en suivant les directives de ma délicate sage femme… Après un dernier effort bébé était enfin parmi nous. Quel soulagement !

Je ne vous raconte pas la suite car ce n’est pas le sujet de notre rendez-vous aujourd’hui mais tout s’est bien passé. J’ai tout oublié en un instant une fois que bébé était dans mes bras!

La magie opérait enfin! Dieu merci.

Pour finir, je dirai que j’ai été un peu déçue de n’avoir pas pu tenir sans péridurale jusqu’au bout mais je sais que j’ai pris la bonne décision. Pour comparer mes deux accouchements je dirai que celui ci était beaucoup plus difficile et douloureux que le premier en 2013 mais peut être que je ne suis pas objective.

Cet article n’est pas pour faire peur aux futures mamans, car une grossesse ne fait pas l’autre et j’ai envie de dire un accouchement ne fait pas l’autre non plus, en plus plusieurs facteurs sont à considérer comme l’âge, la santé, l’état émotionnel… Je voulais juste partager avec vous ces moments si difficiles mais magiques en même temps.

Désolé d’avoir mis du temps pour vous en parler mais j’ai préféré profiter des premières semaines de bébé à fond. Ça grandit tellement vite.

Je serai ravie de discuter avec vous afin de vous aider si possible dans votre parcours en partageant nos expériences. Je souhaite à toutes de vivre une belle grossesse.

À très vite pour de nouveaux articles ! Des bisous frais 💋