Papotons

RETOUR SUR MA TERRE NATALE : LE TOGO !

Nous avons eu la chance de partir quelques jours à Lomé, la capitale pour nos vacances d’été. Si tu me suis depuis un moment sur les réseaux sociaux, tu sais que je ne suis pas née en France 🙃🙂. J’y suis arrivée en 2012 pour poursuivre mes études et pour rejoindre ma mère qui y vivait depuis 10ans avant mon arrivée !

Ça y est, une semaine déjà s’est écoulé depuis notre retour en France . Que le temps passe vite 😱 !

QUÉSACO CE RETOUR AUX SOURCES !?

Mon retour sur la terre de mon enfance (et d’une partie de ma vie d’adulte) une décennie plus tard fut spéciale… Quels souvenirs ou anecdotes pourrais-je t’en offrir ? Je parle en « je » en sous-entendant « nous », mes filles et mon homme étaient avec moi bien entendu 💙💛🖤

Sortie du culte éwé dimanche 9 juillet 2023
  • J’ai pu aller voir la maison de ma grand-mère à Bè Togbato, que de souvenirs ! J’y ai passé mes 17 ou 18 premières années dont 12 avec ma mère avant son départ pour Paris pour du travail. J’ai eu du mal à la reconnaître car les locataires en ont un peu fait ce qu’ils voulaient mais bon…cette histoire ne me concerne pas trop, ce sont mes oncles qui gèrent la maison de leur mère 🤐 Les affaires d’adultes, toi même tu sais 🤔
  • J’ai été voir quelques anciennes voisines, qui m’ont tout de suite reconnues malgré le fait que cela faisait plus de 14 ans que j’avais quitté cette commune. L’une d’elle pour me souhaiter la bienvenue a même voulu me mettre au dos comme on fait chez nous pour les bébés. Elle devait avoir au moins 70 ans ! L’amour inconditionnel de ces dames, il faut dire, que cette dernière en particulier avait des liens parentés avec ma mère parce qu’elles étaient du même village… En Afrique, il faut savoir que l’éducation d’un enfant se fait par sa famille, mais aussi par l’entourage, les voisins… Petite anecdote à ce sujet : Petite, j’étais très timide et je n’osais pas trop saluer les personnes que je croisais dans mon quartier. Enfin sur huit personnes, j’en saluais trois et le reste, je baissais la tête en espérant qu’elles ne me voient pas… certains ne disaient rien, d’autres me reprenaient sur le champ en disant : « Tity, on ne t’a pas appris à saluer les adultes ?! » Et il y avait un monsieur nommé Essitõ (paix à son ame)qui à chaque fois se donnait la peine d’en parler à ma mère ou ma grand-mère pour qu’on me reprenne ! Je devais avoir entre 6 ou 8 ans… J’étais rouge, et me demandait pourquoi ce Monsieur s’acharnait autant sur le manque de ma marque de politesse, qu’est-ce que ça pouvait lui faire 😡 ? Je n’ai compris cela qu’après (comme beaucoup de choses, surtout à notr âge😂) ! Biensûr en grandissant, j’ai réussi à en faire un allié, je me rappelle, qu’il prenait ma défense à chaque fois qu’il m’entendait pleuré lors de nos séances de coiffure hebdomadaire avec ma mère. Il venait même me chercher pour « souffler » un peu avant de retourner me faire coiffer. C’était mon sauveur…les cheveux naturels dans le temps n’étaient pas simple à dompter.
  • J’ai été à l’église de mon enfance, celle qui m’a vu grandir, j’ai nommé EEPT Tokoin Wuiti. C’est une église presbytérienne Protestante. J’étais plus qu’en joie de me rappeler des paroles de chansons en éwé comme si cela faisait à peine un mois que je les avais pratiquées ! J’étais aux anges, de vivre ce culte dans ma langue : l’ éwé (le mina est sa sœur jumelle, peut-on dire) 🤩😇🥰 J’avoue une chose ne m’a pas manqué : la durée du culte : presque 3h. Je plaignais notamment mon mari et les enfants qui ne comprenaient pas grand-chose à ce qui se passait, mais c’était leur choix🤐. J’ai proposé le culte français à mon mari, il m’a dit, c’est trop tôt : 7h : culte français, 9h : culte éwé ! En tout cas j’ai kiffé revivre cette ambiance de joie, de gratitude, de célébration… après le culte, j’ai été voir les enfants qui étaient dans une autre pièce : le culte enfant… en tant qu’ancienne monitrice d’enfant, je me devais d’aller voir l’évolution des enfants, un accueil plus que chaleureux m’a été réservé 🥰😘🥰. Ces enfants m’ont rappelé qui j’étais… petite, je n’aimais pas me séparer de ma mère pour aller au culte enfants, j’y ai passé environ 5 ou 6 années de mon enfance avant de devenir monitrice de mes paires. Une expérience plus qu’enrichissante, qui m’a permise de sortir un peu de ma timidité, (un peu) 👌🏿 !
  • J’ai été au lac Kpessi, où nous avons pu déguster un bon « pinon » aux poissons… une après midi détente plus que réussie entre familles et amies💛💛💛. Entre autres j’ai dégusté les brochettes de la capitale,précisément à Dékon non loin du collège NDA. Nos fameux « tchintchinga » qui me faisaient saliver un mois avant notre voyage. Je rêvais aussi du piment appelé « yébéssefionfion » traduction littérale: piment « cramé » 🖤💙💛 ils ont fait bon voyage avec moi au retour 🤣😋
  • Parlant d’amie, j’y ai retrouvé notre spécialiste du wax Kokoè des 3 villages. Je tiens à la remercier d’ailleurs pour ses belles photos, son accompagnement comme coach de vie, et les bonnes adresses qu’elle m’a donné à savoir Funny Park pour les enfants et Marcelo beach 🥰🤩😎 .
  • J’y ai aussi rencontré de la famille et quelques ami(e)s : je dirai 5 en tout pour les ami(e)s. Notre séjour était tellement court que je n’ai pu voir les personnes que je souhaitais voir. Ne m’en voulez pas s’il vous plaît !
  • Le grand marché de Lomé et les marchés alentours m’ont vu assez régulièrement, je dirai… 😅🤣 j’ai d’ailleurs rapporté des souvenirs artistiques. Miadjoe également nous a ravi, même si nous n’avons pas pu en profiter comme convenu, car il faisait nuit à notre arrivée. Je tenais à aller au salon de coiffure de ma copine d’enfance « Archka« , j’ai pu prendre quelques produits capillaires dont je vous parlerai peut-être plus dans un autre article. Et pleins d’autres petits lieux charmants découverts.
  • 3 jours avant notre départ, nous avons connu une inondation due à la pluie tombée le jour même durant des heures. Tout Lomé était immergé. Tu trouveras sur mon Instagram dans la story à la une nommée Togo/ voyages des images à t’en couper le souffle !
  • Eh eh eh… j’allais oublier une personne très chère, un de mes oncles qui s’est mis à notre disposition durant tout le séjour pour nos déplacements ! Sois grandement béni tonton Nestor pour ta patience et ta bienveillance🖤💙💛… d’ailleurs un jour mon mari et les enfants ont expérimenté le « zémidjan » taxi moto, car mon oncle avait eu une panne de voiture et s’était rendu chez le mécanicien.
Un ami de la famille aux commandes portant Ariana et mon homme. 1ere expérience pour tous les 2 surtout pour Ariana. Pour Mr, c’est une 1ere au Togo mais une énième car il adore les motos. Cette expérience au Togo n’est pas sa préférée car pas évident avec ses problème de dos et ceux de nos routes formés de trous et dos d’âne à gogo.

Que dire de plus, à part le fait, l’inflation bat son plein au Togo… (à plusieurs reprises, je me suis demandée comment faisaient les habitants ?) J’avoue avoir retrouvé mon âme de « négociatrice »☺️🤑, souvent (ou toujours) en Afrique, on discute le prix que le/la vendeur/vendeuse nous donne : en général, ils donnent avec une majoration de 20 à 60% de sa valeur, à toi d’être bonne pour arriver à acheter tes articles au prix plus ou moins prévu, sans parler du fait que vous ne parlez pas l’une de nos dialectes ou que vous « blancs », vous pouvez aller chercher dans les fourchettes de 75 à 200% de majoration environ OMG ! il y fait toujours aussi bon vivre, le pays (enfin Lomé, car je suis restée à Lomé) s’est amélioré au niveau de l’infrastructure et de certaines routes, mais il reste encore beaucoup à faire pour avoir des routes praticables quand on s’éloigne un peu du centre-ville. Eh oui, j’ai failli oublier, chapeau bas aux femmes togolaises qui ne reculent devant rien, des bosseuses, des battantes, fières d’être une des vôtres 🥰 (même si parfois, j’avoue, je perds mes moyens ici) ! Eh oui, autre détail très important : le temps, on n’est pas pressé par le temps, quand on te dit j’arrive dans 15 min, attends-toi à 45 min, voire 1 h 30 si ce n’est plus ! Chez nous, la pensée qui dit : « time is money » n’est pas vraiment vérifiée ! Je pense par contre qu’on doit faire appliquer « money everytime, everywhere », en gros, il faut avoir la main légère et aimer donner si tu ne souhaites pas perdre ton temps dans une queue ou même ailleurs…chuuut 🤐 !

Et puis garde en tête cette phrase : Lomé ne dort jamais ! À tout heure, il y a de l’ambiance, surtout dans certaines communes/rues. J’oublie certainement beaucoup de choses, mais je ne peux pas parler de tout ici. En somme, s’il y a une chose à retenir c’est qu’on y vit bien et surtout qu’on y mange bien. Avec peu de moyens tu peux faire de grandes choses, pour cela le calcul est vite fait quand 1€ fait 655f CFA. Un exemple : mes tresses (sans les rajouts/mèches) m’ont coûté 3.000f CFA à peine 5 €😱, alors que pour le même service ici dans les salons de coiffure c’est pas moins de 50 €, j’avoue moi j’ai des bonnes adresses(de bonnes copines) et j’essaie de pas dépasser les 30 €.🫶🏿 Je trouve que la vie reste chère quand même pour les habitants car ils ne gagnent pas aussi bien que nous, même si il y a toujours des riches qui gagnent beaucoup trop et la majorité qui tournent autour d’un Smic à 50.000f CFA.

Cet carnet de voyage me tenait à ❤️. C’est un de mes plus longs articles, mais j’espère que tu as pu te délecter de ces petits comptes rendus de notre séjour et que tu lis ces dernières lignes ! Marques moi en commentaire « kiffance » si tu es arrivée jusqu’ici. Moi j’ai adoré partager cela avec toi🖤💙💛. Je te dis (« éyizandé » à bientôt) pour d’autres sujets 🥰 Des 😚

Beauté Noire

LE TURBAN : UN ACCESSOIRE DE MODE AUDACIEUX ET POLYVALENT

Le turban est un type de coiffure traditionnelle largement porté dans de nombreuses régions d’Afrique depuis des siècles. L’utilisation du turban varie selon les cultures, les religions et les traditions, mais il est généralement utilisé pour protéger la tête et le visage des rayons du soleil et de la poussière.

L’histoire du turban en Afrique remonte à l’Antiquité. Les premières références à l’utilisation du turban en Afrique peuvent être retracées à l’Égypte ancienne. Les pharaons égyptiens et les membres de l’aristocratie portaient souvent des turbans, qui étaient interprétés comme un signe de statut social et de pouvoir.

Cet accessoire ne laisse pas indifférent nos stars comme Alicia Keys, Rihanna , Lupita Nyong’o ou Beyoncé. Cette pépite est capable de relooker, d’embellir ou de cacher les têtes de nos mauvais jours; la plupart des fashionistas portant les cheveux afro ou non en sont carrément dingues ! Mais cette popularité du turban est une nouvelle tendance car l’Histoire nous dévoile son véritable sens d’antan…

Un petit update pour en savoir plus :

Durant l’esclavage les femmes noires étaient forcées de se couvrir les cheveux d’un foulard aux Etats-Unis. Le foulard était un symbole de hiérarchie des classes entre la population blanche et la communauté afro-américaine. La loi autorisait les femmes noires à porter soit le foulard ou le bandana pour cacher leurs cheveux. C’était donc un moyen pour dénigrer et à enlaidir la femme noire puisque couvrir sa tête était synonyme de honte. Ces femmes n’avaient pas le droit de montrer leur chevelure ni de faire des coiffures rappelant leur culture africaine comme les tresses. #canceledculture

Fashion ou fashion faux-pas ?

Le turban est un accessoire fashion assez polyvalent, il se porte de plusieurs façons. Soit comme un bandeau ou comme un couvre-chef pour cacher les cheveux. Il viendra apporter une touche de couleur et de motif à votre look que vous ayez fait le choix du simple ou du sophistiqué.

Le porter, une véritable galère ?

Pour attacher votre turban, rien de plus simple :

  • pliez le tissu en deux dans le sens de la longueur pour créer une bande.
  • Placez la bande sur votre tête, de façon à ce que votre bande pende des deux côtés.
  • Prenez les deux extrémités de la bande et croisez les sous votre menton.
  • Rapprocher les extrémités autour de votre tête et attachez les à l’arrière de votre tête.

Quelques façons d’attacher son turban :

Le turban a connu une popularité renouvelée ces dernières années, grâce à des personnalités influentes de la mode qui ont commencé à le porter dans leurs tenues. Les femmes ont commencé à expérimenter différentes façons de porter le turban, créant ainsi de nouveaux looks uniques. Le turban est maintenant considéré comme un accessoire de mode moderne qui peut être porté pour toutes sortes d’occasions.

Cette vidéo trouvée sur YouTube pourra vous y aider si vous souhaitez sauter le pas : https://www.youtube.com/watch?v=Qk_Ah3WS4Ps

Si vous habitez les alentours de Caen et que vous aimeriez trouver de beaux tissus, je vous recommande d’aller suivre une initiation au Showroom de Kokoè à Maltot. J’en profite pour la remercier de m’avoir ouvert son showroom et de m’avoir photographié avec ses magnifiques motifs Wax. Vous trouverez son adresse ici : https://www.kokoe.fr/

Prochains ateliers coiffe : Trouver votre turban Wax et savoir le nouer !

  • Mercredi 5 avril 2023 à 11h et à 16h
  • Samedi 8 avril 2023 à 11h et à 16h

Le turban est également devenu un symbole d’autonomisation pour les femmes qui choisissent de le porter. En portant un turban, les femmes peuvent montrer leur individualité et leur confiance en soi. C’est aussi un moyen pour les femmes de célébrer leur culture et leur patrimoine.

As- tu déjà porté des turbans ? A quelles occasions ? J’espère que mon article t’aura donné l’envie de tester cet accessoire multifonction et hyper tendance !

Des bisous et à la prochaine !

P.S. Tu as vu mon nouveau logo ? T’en penses quoi ?